PRÉSENTATION
Christian Ronceray vit et travaille en Normandie, dans l'Orne.
C'est un "voyage" artistique, spirituel, poétique que je réalise, un moment de silence et de recueillement dans le tumulte de nos vies.
Aucune référence au présent et à notre monde contemporain dans mes tableaux.
L'art, me semble-t-il, doit nous parler d'autre chose : l'invisible, l'impalpable, l'intemporel.
UNE ŒUVRE EN PERPÉTUELLE ÉVOLUTION
- It-in-errances (1992)
- Des formations humaines (1993)
- Terres primitives (1994-1995)
- Recueillement-contemplation (1996-1997)
- Vies silencieuses (1998-2002)
- Paysages-Apparitions et autres voyages (2003-2004)
- Lambeaux de nature (2005-2006)
- Paysages-Mémoire I (2007-2022)
- Paysages-Mémoire II (depuis 2022)
Après avoir traité
exclusivement l'être humain pendant une quinzaine d'années, ce sont ensuite des architectures, des paysages, des livres et de l'écriture qui apparaissent
dans mes tableaux. La matière (écorces, vieilles toiles...) est le point de
départ indispensable à l'origine du tableau. Tout va naître de cette matière
première qui par ses formes, sa structure va petit à petit se mettre en place,
se transformer et créer un univers.
Chaque tableau en entraîne un autre qui est lui-même maillon d'une chaîne et tout cela doit avoir sa propre nécessité ou alors disparaître. Ne garder que l'essentiel et essayer de toucher l'émotion originelle : là est toute la difficulté et ce qui fait qu'il faut sans cesse continuer à travailler à ce qui fait l'œuvre d'une vie et la vie d'une œuvre.
LE
PAYSAGE
Traité sur quatre cycles :
- "Paysages-Apparitions et autres voyages" (2003-2004)
- "Lambeaux de nature" (2005-2006)
- "Paysages-Mémoire I" (2007-2022)
- "Paysages-Mémoire II" (depuis 2022)
Après avoir travaillé à
partir d'écorces pendant plusieurs années - cycle "Vies silencieuses"
(1998-2002), j'ai utilisé ce matériau
de façon beaucoup plus brute.
Vieux sacs en toile,
papier kraft, écorces de différentes teintes forment l'architecture, la
charpente, l'essence même des tableaux. Des maisons seules ou enchevêtrées
donnant des villages hors du temps, sont alors apparues. La peinture est
toujours présente mais utilisée en fin de travail sous forme de jus ou de
quelques touches, donnant la tonalité générale. C'est le cycle "Lambeaux de nature".
En même temps, je
travaille une série de toiles sur les livres et l'écriture, où un outil (le
pyrographe) que j'utilisais de façon épisodique, va prendre de plus en plus
d'importance. L'écorce est alors brûlée, striée, raturée par la pointe de
l'outil. Plus le travail avance et plus la peinture tend à disparaître (série
"Paysages aux livres").
C'est au cours de la
réalisation de la série de quatre toiles intitulée "In mémoriam" que
la rupture, le passage va s'effectuer : la couleur (peinture) disparaît, hormis
les teintes naturelles (écorces, toiles, kraft ) et les traces faites par le
pyrographe prennent de plus en plus d'importance. C'est la fin des "Lambeaux de nature"
qui a duré plus de deux ans. Un basculement est en train de se produire et je
ressens le besoin de délaisser les écorces pour ne plus utiliser que le
pyrographe sur la toile seule. C'est le début du cycle "Paysages-Mémoire I".
Je m'aperçois que je retrouve les mêmes sensations que lorsque je dessine avec
seulement un crayon et une feuille. Il n'y a plus alors d'intermédiaire (écorces,
couleurs...) mais simplement des traces (brûlures) sur la toile. Au cours de l'année 2022, je ressens le besoin de plus de fluidité dans mon approche technique. J'abandonne alors dans uns un premier temps le pyrographe, puis les vieux sacs de toile comme support. J'utilise désormais de la peinture liquide sur toile fine. Ainsi débute "Paysages-Mémoire II".
C'est avec cette économie de moyens que j'essaie d'aller à l'essentiel, au dépouillement. Une recherche qui est la mienne et la même depuis le début mais qui me fait prendre des chemins différents pour y accéder ; chemins que j'ai suivis en me laissant guider par mon intuition, sans jamais savoir où ils me conduiraient mais tout en étant sûr que je ne pouvais en prendre d'autres.
C'est avec cette économie de moyens que j'essaie d'aller à l'essentiel, au dépouillement. Une recherche qui est la mienne et la même depuis le début mais qui me fait prendre des chemins différents pour y accéder ; chemins que j'ai suivis en me laissant guider par mon intuition, sans jamais savoir où ils me conduiraient mais tout en étant sûr que je ne pouvais en prendre d'autres.
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2014 : création du groupe Silence Tierce avec Camille Couturier et Gérard Beaujard
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2014 : création du groupe Silence Tierce avec Camille Couturier et Gérard Beaujard
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