MÉDIAS
VOYAGES IMMOBILES
Film réalisé par Aurélien Ronceray-Peslin et sélectionné au MIFAC 2018
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DÉCRYPTAGE
Une peinture vue par BLIK
MIROIR DE L'ART n°130 - juillet 2024
CHALLENGE ÉGRÉGORE
MIROIR DE L'ART n°124 - juin 2023
FLORILÈGE/// Les coups de cœur de la rédaction
Le challenge
Égrégore revient, et c'est une excellente nouvelle. Douze artistes (Dominique
Albertelli, Sylvie Cliche, Sébastien Courtois, Isabelle Malmezat, Rina
Maruyama, Marc Mugnier, Christian Ronceray, Joëlle Rousselet, Runeda, Florence
Vasseur, Ivo Van Laake et Jean-François Veillard) ont été sélectionnés parmi
300 autres. Leur Challenge ? Réaliser une œuvre en rapport avec le thème
imposé (la nature en son c(h)œur). Mais pas seulement. Durant deux mois, au
cœur du bel espace imaginé par Jean Guérard, ils auront également l'opportunité
de montrer toute l'étendue de leur talent : près de 150 œuvres seront ainsi
exposées. < B.L
-Galerie Égrégore, Casteljaloux (47)
du 10 juin au 12 août 2023
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VESTIGES par Ludovic Duhamel
MIROIR DE L'ART - KALÉIDOSCOPE n°1 - déc 2022-janv 2023
Sur l'horizon, des formes ont surgi. Collines d'ombres que l'œil parcourt en tachant d'en percer le mystère. Rien qui puisse formellement s'identifier. Des architectures semblent parfois surnager sur les pentes des promontoires (que l'on imagine rocheux) qui se dressent tels des oriflammes dans la brume. Ce sont peut-être les ruines d'anciennes civilisations ou bien les leurres que la nature sait si bien inventer pour nous troubler. Nulle âme qui vive, en apparence. Pas une volute de fumée pour signaler la présence d'autochtones. S'il y a eu présence en ces lieux, les habitants ont fui ou se terrent. Ne subsistent que des vestiges, de fuligineuses traces de ce qui fut et n'a pas encore totalement disparu. La peinture de Christian Ronceray invite à un voyage immobile, spirituel et poétique, un moment, tel que le définit l'artiste "de silence et de recueillement au cœur du tumulte de nos vies." Nous vous dévoilons ici sa toute nouvelle série "Vestiges". Ludovic Duhamel
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СВОБОДА LIBERTÉ
MIROIR DE L'ART numéro hors-série - printemps 2022
136 artistes
EXPOSITION PERSONNELLE À LA GALERIE IN SITU LABEL FRICHE
MIROIR DE L'ART n°112 octobre 2021
EXPOSITION PERSONNELLE À LA GALERIE ART 4
MIROIR DE L'ART n°107 octobre 2020
PARUTION DE VIVRE L'ART MAGAZINE n°5 mai 2020 - Les éditions Lelivredart
par Lucien Ruimy et Thierry Gaudin
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RETOUR SUR LE MIFAC 2018 Marché International du Film sur les Artistes Contemporains
MIROIR DE L'ART n°96 novembre 2018
J'ai assisté pour la première fois au MIFAC, car je voulais
être présente auprès de Muriel Brunet lors de l'hommage fait à Francis-Olivier
Brunet. J'ai tellement apprécié que j'ai envie de vous en parler...
C'est passionnant de voir - dans l'ambiance d'une salle de
cinéma - tous ces artistes dans leurs moments de création, captés grâce au
talent de réalisateurs, qui reviennent plusieurs fois leur rendre visite,
souvent sur une longue période. Galeristes, ou journalistes, nous essayons de comprendre les
sources d'inspiration des artistes, leurs émotions, leurs vies, leurs doutes...
mais nous ne les voyons jamais travailler. Bien sûr, nous regardons des films
d'art sur notre écran d'ordinateur. Mais notre attention n'a pas la même
intensité que dans une salle obscure.
- Voir longuement Marie Morel filmée par Jean-Louis Gonterre (67 mn, rencontres étalées sur deux ans) - découper, coller, peindre, écrire, s'indigner, jouer du piano
- Revoir Francis-Olivier Brunet, le voir lorsqu'il peignait,
penché sur sa toile déposée au sol ... et me remémorer nos discussions sur
le rôle de l'artiste - très beau film produit par la Galerie Fert.
- Découvrir Marjan révélé par Patrice Velut : toute sa fragilité, son humanité, les regards de ses personnages
- En savoir plus sur Christian Ronceray, que j'avais
découvert précédemment à Puls'Art...
Et puis il y a eu les échanges avec les réalisateurs, les
artistes, d'autres galeristes, des organisateurs de salons, des critiques
d'art...C'était formidable ! Élisabeth Picot-Le Roy – Galeriste
de gauche à droite : Estelle Lebas, Christian Ronceray, Aurélien Ronceray et Didier Vesse |
avec Anne Pelosi et Guy Brunet |
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LE MONDE DU SILENCE par Ludovic Duhamel
MIROIR DE L'ART n° 94 - août 2018
Comme au sortir de la nuit, juste avant que la lumière ne jette son dévolu sur le monde, c’est un court instant de grâce au cœur duquel le paysage échappe encore au mot qui le figera dans sa vérité, ombre fuligineuse dont on ne sait presque rien.
Se devinent dans un halo brumeux des formes spectrales.
Est-ce un village à l’horizon ? Est-ce un château ? Est-ce une forêt ?
Ici, la figuration se veut discrète, à peine esquissée, aux
frontières de l’abstraction. Comme si la réalité qu’elle dépeint n’avait de
fondements certains, comme si ce qui nous entoure ressemblait à une sorte de
mirage, tout prêt à disparaître sitôt que la lumière sera faite sur cette
histoire…
L’art de Christian Ronceray s’attache à donner corps, à
donner vie, à un monde en suspens entre ciel et terre, en une vision fugitive
au bord de l’effacement. Un peu comme la mémoire d’un lieu qui subsisterait,
malgré les années passées, dans l’esprit de celui qui chercherait à toutes fins
à en garder la trace, les réminiscences du paysage hantant longtemps son
inconscient, irisant la surface des souvenirs, comme quelque résurgence surgie
d’on ne sait où révèle l’eau limoneuse qui a longtemps erré sous terre.
La peinture ici entre apparition et disparition.
Aucune référence au présent et à notre monde contemporain
dans mes tableaux, écrit Christian Ronceray, qui ajoute : l’art
doit nous parler d’autre chose : l’invisible, l’impalpable, l’intemporel.
Au fil de cette peinture qui vise dans son dépouillement à
toucher l’essentiel, l’artiste nous immerge dans un univers où l’humain a
déserté, où les édifices que l’on aperçoit n’ont de réalité que le sentiment
qu’ils impriment en nous, un sentiment de fugace présence et de fragilité.
Travaillant sur la toile brute, Christian Ronceray révèle au
grand jour, avec une infinie patience, par des frottements, des calcinations,
par des techniques qui n’appartiennent qu’à lui, ces paysages impalpables,
propices à la rêverie sans doute, qui viennent chuchoter un univers singulier
et nous plonger dans les brumes de souvenirs qui ne demandent qu’à affleurer en
nos consciences. Ludovic Duhamel
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IL ÉTAIT UNE FOIS par Thierry Gaudin Lire la suite...
VIVRE L'ART MAGAZINE - Blog d'Art Actuel animé par Lucien Ruimy
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PULS'ART 2018
MIROIR DE L'ART n°91 - mai 2018_
IL TRAGHETTO
12 nouvelles de Josèphe Chignier accompagnées de dessins et peintures de Christian Ronceray - 2013
Galerie B Editions Brigitte Laureau
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SUR LES TRACES DE CHRISTIAN RONCERAY par Luis Porquet
Les affiches de Normandie décembre 2012
EXPOSITION PERSONNELLE À L'USINE À ZABU à Saint-Germain-des-Angles (27)
Poursuivant l'œuvre de Jean Zabukovec, son épouse Joëlle et
les amis de l'Espace Culturel de Saint-Germain-des-Angles consacrent une
magnifique exposition au peintre Christian Ronceray. Pas moins de 120 tableaux
illustrent l'univers de cet artiste hors du commun. Travaillant sur toile de
jute, Ronceray réinvente la mémoire et l'imaginaire des lieux qu'il traite
comme des apparitions surgies des strates profondes du temps.
Les ingrédients de Christian Ronceray semblent en parfaite
adéquation avec le sens de sa démarche : toile de jute qu'on dirait patinée par
l'usage, écorces de bouleau, papiers collés, silhouettes d'arbres aux couleurs
de rouille... fragments assemblés comme autant de repères blottis au fond de sa
mémoire. En marge du temps ordinaire (celui qui ne laisse pas d'empreinte), des
traces à demi effacées ou comme estompées par la brume se dévoilent peu à peu,
porteuses d'une histoire dont on cherche à dénouer ou retrouver le sens.
Troublé par ces apparitions soudaines, ces demeures brinquebalantes,
ces vagues têtards de saule, le visiteur parfois retient son souffle, comme si
ces images flottantes, improbables, lui évoquaient soudain quelque chose de
familier, une lointaine enfance peut-être ? C'est en vain que l'œil chercherait
l'indice d'une présence humaine. Seul le vent paraît habiter ces espaces voués
à l'oubli, à l'effacement progressif, au silence triomphant des demeures
désertées.
Alors que notre monde se complaît dans l'agitation, voilà un
homme pour nous rappeler que le présent n'est qu'illusion, que seule
la présence fait de nous des êtres vivants. La seule réalité est
celle de l'éphémère. En explorer l'intensité est faire de la vie un miracle.
Quelques saints et quelques artistes y sont parvenus mais au prix de quels
sacrifices ! Notre siècle de bateleurs, de bonimenteurs patentés n'a d'estime
que pour l'imposture, le mensonge érigé en modèle comportemental. En marge des
courants dominants, quelques artistes cependant s'appliquent à ne pas élever la
voix. Leur démarche semble aux antipodes de la cacophonie ambiante. Ils ont
fait de leur solitude un domaine enchanté, une source féconde, inspiratrice. La
peinture de Christian Ronceray, si économe d'effets, si étrangère à la
surcharge, explore les territoires du rêve mêlés aux ombres du passé pour faire
resurgir un ailleurs. Aimant travailler par séries, il éclaire par
ses titres ce qu'il tend à mettre en valeur, cette part infime mais essentielle
qui fait de nous ce que nous sommes : Paysages aux arbres - Réminiscences
; Lambeaux de nature ; Il était une fois... ; Pour combien de temps ? ;
Paysages-mémoire à travers lesquels des amers surgissent de l'opacité,
jalonnant un domaine intime, un jardin protégé.
La mémoire est l'une des choses les plus précieuses que nous ayons. L'entretenir est une manière de ne pas succomber au néant. Ronceray le sait mieux que quiconque. "Il suffit de fermer les yeux pour faire exploser le monde" a écrit un immense cinéaste espagnol. Il voulait parler de celui qui s'impose à l'extérieur. Mais le monde intérieur de l'Homme est tout aussi vrai que celui dont les médias font leur credo. C'est un idéogramme intimiste, un refuge apaisant.
Luis Porquet
La mémoire est l'une des choses les plus précieuses que nous ayons. L'entretenir est une manière de ne pas succomber au néant. Ronceray le sait mieux que quiconque. "Il suffit de fermer les yeux pour faire exploser le monde" a écrit un immense cinéaste espagnol. Il voulait parler de celui qui s'impose à l'extérieur. Mais le monde intérieur de l'Homme est tout aussi vrai que celui dont les médias font leur credo. C'est un idéogramme intimiste, un refuge apaisant.
Luis Porquet
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NATURE ART TODAY
Edition Internationale 2010 - Ed. Eric Patou
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ARTS VISUELS ET PAYSAGES
Yves Le Gall - Editions Scérén 2010
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PAR LUIS PORQUET critique d'art
SALON CREA 2010 à SAINT-OUEN-DE-THOUBERVILLE (76)
La technique qu'utilise le peintre Christian RONCERAY est
tout à fait originale. Travaillant sur de la toile brute, il fait surgir un
paysage que l'on perçoit comme une sorte d'apparition, de vision fugitive,
entrevue dans la brume ou les méandres de la mémoire. Le temps semble être la
matière et l'objet même de sa recherche. Cette traduction troublante met
l'instant entre parenthèses et le présent en suspension. L'apaisement né de ces
toiles nous soustrait aux lois de la fournaise, à l'agitation frénétique dont
l'obsession dévore nos vies. C'est comme si nous entrions dans un refuge secret
et bien gardé. Luis Porquet
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LE PERCHE DES ARTS
Homayoun Minoui - Reflect Editions 2009
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INVITATION À UN VOYAGE par Gérard Beaujard
EXPOSITION PERSONNELLE AU CENTRE CULTUREL DE GACÉ (61) juillet 2007
À la plénitude de notre verticalité,
Entre rêve et réalité,
Au cœur de nos silences,
Là où le respire de la lumière caresse les souvenirs
oubliés,
Il y a trace de nos mystères, de nos souffrances et de nos
résurrections.
Quel besoin ai-je de t'écrire mon ressenti mon Ami ?
Alors que ma paix intérieure est si parlante au regard de
l'œuvre.
Être avec la beauté nue d'un paysage.
Être avec l'odeur musquée de la terre mouillée,
Quand les brumes du matin montent aux cieux,
Enrobant d'un voile l'union d'un moment,
Qui devient éternel à la pointe de ton talent.
Être avec la lumière, quand celle-ci dévoile à nos yeux
La beauté d'une rondeur,
La courbure échappatoire d'un chemin,
Le flottement imperceptible des éléments,
Entre lignes et espace.
Être avec la lumière, quand celle-ci dévoile à nos yeux,
La silhouette élégante d'un arbre qui s'élance entre ciel et
terre,
Et se berce d'un caprice matinal.
Être avec la lumière, quand celle-ci nous invite
A voyager pour mieux exister,
De quelle grâce est ton art pour qu'à nos yeux
Se révèle tant d'humanité en paysage.
Quel besoin ai-je de t'écrire mon ressenti mon Ami ?
Sinon de te dire combien je respire et suis,
Dans l'humanité créée.
Merci de tout cela mon ami, demain sera beau...
Nous pouvons vaquer dans le tumulte, une image sereine est
en nous.
Gérard Beaujard
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À PROPOS DE CHRISTIAN RONCERAY
par André Ruellan, crtique d'art - 2007
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À PROPOS DE CHRISTIAN RONCERAY
par André Ruellan, crtique d'art - 2007
Il arrive que l'enseignement et la littérature produisent
des artistes, et notamment des peintres. Et toujours, ces peintres composent
des œuvres très originales, d'une qualité incontournable et personnelle,
constat qui s'applique sans ambages à Christian RONCERAY, ce remarquable
artiste de la Manche qui honore les différents sites où il expose, en France et
en Europe.
D'abord, Christian
RONCERAY composait les fonds de ses tableaux telle une peinture à part entière,
y déposant de superbes couleurs irisées dans une gamme chaleureuse et une forme
somptueuse qui servaient à merveille d'écrin à la réalité de l'œuvre.
Puis, toujours fidèle à l'atmosphère chaleureuse, l'artiste
définit d'étranges et poétiques paysages, dont la sobriété fournit néanmoins
une impression de sérénité à la lumière diffuse, au gré d'œuvres pleines
d'intérêt et d'un charme certain, et où les plans captivent par la magie de
leur poésie.
Christian RONCERAY découvre également de nouveaux supports
tels que la toile de jute, le papier kraft ainsi que la pyrogravure qui génère
une nouvelle quête livresque et d'écritures.
L'artiste ne se compromet jamais avec modes, actualités,
tendances et là se situe l'essence-même de son talent. Toujours attentif à
l'imaginaire, il transmet sérénité et pureté en chaleureux monochromes d'où
surgissent, mystérieux et pourtant rassurants, d'impalpables paysages et des
refuges pleins de promesses et d'avancées artistiques. André Ruellan
EXPOSITION PERSONNELLE À LA MÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND À ARGENTAN (61) janvier 1998
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AVANT 2007
EXPOSITION PERSONNELLE À LA MÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND À ARGENTAN (61) janvier 1998
Christian RONCERAY travaille l’huile sur toile, en silence,
jour après jour. Il s’astreint à une discipline ascétique, soumis à cette
nécessité, ce « devoir » de peindre qui le coupe du monde. Pour lui « peindre
c’est vouloir arrêter le temps ». A la peinture il mêle du plâtre, des chutes
de tissu, des morceaux d’ardoises, des fragments d’écorce…, matière chaotique
et aléatoire de laquelle naît le tableau. « Il n’y a rien de pensé, d’imaginé
par avance ». Les textures denses, frottées, griffées évoquent la terre, le
bois, la pierre, le feu ; les couleurs sont chaudes et rondes : palette de
sépia, aux reflets d’or et de cuivre. Des silhouettes sans âge, nues et
désarticulées ou mystérieusement drapées, se détachent de paysages bruts,
intemporels. Tour à tour figées, recueillies, en méditation ou désespérément
animées, tiraillées dans une ronde effrénée, elles semblent poursuivre une
quête éperdue. A la fois immenses et dérisoires, multiples et esseulées, les
figures de Christian RONCERAY sont à l’image de l’humanité. Isabelle Pierre
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EXPOSITION PERSONNELLE À L'ESPACE XAVIER ROUSSEAU À ARGENTAN (61) 1993
Il y a les peintres qui se cantonnent à copier la nature.
Ils font des bouquets de fleurs et des sous-bois... mais ont parfois du talent.
Il y a aussi ceux qui depuis quelques décennies font de l'abstrait... On aime
quand on comprend et parfois, aussi, si l'on est snob.
Et puis il y a Ronceray. Christian est un homme charmant,
timide et qui peint. Il parle peu. Les photos le font fuir. Il a appris tout
seul mais aujourd'hui reste maître dans son art. Il ne fait comme personne. Ses
tableaux sont colorés, très colorés même et ses dominantes orangées et vertes
ne sont exécutées qu'avec un seul pinceau. Il peint tellement... mais produit
tant ! II exécute ses œuvres dans le grand respect que la chimie de la peinture
exige ; on laisse sécher, on peint sur de bons supports. On ne fait pas de
l'instantané mais on travaille pour le temps qui nous dépassera de toute façon.
Christian Ronceray a donc un esprit particulier. Au début,
on ne voyait que des hommes sans sexe, errer dans des paysages déserts… Etrange
ambiance que le peintre refusait d’expliquer.
Désormais, ils parlent, ils se rencontrent. Il les met dans
un univers social. On voit des maisons. On rencontre des animaux. Ils font même
l'amour — semble-t-il —dans la rue, s'enlacent au pied d'un arbre. On voit même
un homme qui vole dans un de ses tableaux.
Bien sûr, il n'est pas commun de parler ainsi de la peinture
mais elle est si singulière. Christian Ronceray commence à sortir de ce silence
caractéristique à sa peinture. Il crée un monde. Quand vous regarderez les
tableaux, vous aurez l'impression non pas d'y être mais de survoler ces scènes
de villes et de villages. On est loin de cette peinture froide d'il y a deux
ans. Maintenant, et pour des mêmes couleurs, on s'y sent bien. On a envie de
partager cet univers qu'il offre à ses bonshommes et à leurs animaux.
Une peinture très particulière que celle de ce jeune peintre
qui crée autant qu'il jette mais avance en ne gardant que ce qu'il aime. S'il
est certes discret, il n'a pas dit son dernier mot. Jean-François Lefèvre
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BIBLIOGRAPHIE AVANT 2007
L'ART POSTAL (Fichier d'activités pédagogiques)
Elisabeth Levasseur et Pierre-Stéphane Proust - mai 2006 (page 24)
•
ARTISTES CONTEMPORAINS DE BASSE-NORMANDIE 1945-2005
Conseil Général du Calvados - Direction des Archives Départementales (page 508)
•
LES PLUS BELLES ENVELOPPES ILLUSTRÉES DE 1750 À NOS JOURS - TOME 2
Pierre-Stéphane Proust - Editions Terre des Arts 2004 (page 101)
•
PORTRAITS D'ARTISTES EN BASSE-NORMANDIE
Jacques Blondel - Editions Malherbes Caen 1997 (pages 38-39)